Curtis Traver

Je me nomme Curtis Traver et ceci est mon histoire.

Je suis née le 2 mars 1893 à New-York, d'un père maçon d'origine anglaise et d'une mère femme au foyer de la même origine. Je suis l'ainé de 4 enfants (2 filles et 2garcon) âgées de 14 à 18 ans aujourd'hui. Je coulais alors une enfance  simple et studieuse. A partir de l'âge de 13 ans, je dû m'occuper de mon frère et mes sœur, j'allais au stand de tir avec mon père chaque semaine, j'aidais ma mère dans les tache ménagère et a l'âge de 17 ans, je fus accepté a l'université de Boston. Toute ma famille était fière de moi et mes parents n'hésitèrent pas à se serait la ceinture pour que je puisse poursuivre mes études universitaires.

Malheureusement mes espoirs académiques firent long feu, deux jours après mon entrée à l'université, je reçus un télégramme urgent de mes parents. La maison familiale avait été détruite par un incendie et la famille sous la direction de mon père partait vers le sud pour essayer de construire une nouvelle vie. Je dus alors abandonner mes études par manque de moyens financiers et choisis de prendre mon indépendance afin de soulager mes parents. Rapidement, je dus me trouver un emploi pour subvenir à mes besoins et je postulais à un poste de pompier dans la caserne de la 9ème avenue de New-York. Je commençais ainsi ma carrière de pompier le jour de mes 18 ans. Je vécus ainsi seul dans un petit appartement à deux rues de la caserne pendant les sept ans suivante, avant de rencontrer celle qui changea ma vie pour toujours, ma douce Julia Bellingham.

Elle était belle comme la première lueur du jour sur une prairie couverte de rosée, douce comme le satin et instruite comme une érudite. Quant on se rencontra, elle était âgée de 17 ans, suivait des études de droit civil, et j'avais 26 ans et un physique assez attrayant. Ce fut une évidence pour nous deux que nos destins seraient liés l'un à l'autre pour toujours. Par malheur pour nous, elle était issue d'une très bonne famille de Boston, ce qui condamnait notre relation au secret et au rendez-vous clandestins. Les instants avec elle étaient un ravissement sans nom et je pensais que jamais cela ne prendrait fin. Or, un jour elle m'annonça qu'elle étais enceinte, ce fut le plus beau jour de ma vie. Elle choisit d'aller se reposer dans sa famille pendant les vacances. Ce fut la dernières fois que je la vis.

Elle me fit parvenir un télégramme quelques jour après son départ me disant de ne plus jamais essayer de la revoir. Je fus dévasté par la peine et le chagrin ; passant les deux années suivante à me morfondre seul dans mon appartement, tout en continuant mon travail sans aucune motivation.

C'est alors que le drame se produisit. Lors d'une intervention sur un incendie d'un immeuble, je fus pris au piège. L'extincteur de service  qui aurait du me sauver la vie eut un dysfonctionnement. Le feu se propagea et me brula atrocement.

Je ne me suis réveillé que quelques semaines plus tard, la peau brulée sur plus de la moitié du corps et souffrant le martyre.  Je passais ensuite les mois suivants à l'hôpital soigné par le Docteur Dudley Gore. Pendant ces mois de convalescence et de soin, je pris conscience qu'il fallait que je recherche mon enfant, pour pouvoir le voir grandir, même si mon visage à moitié brulé été maintenant caché par un demi masque.

Depuis maintenant un an, j'essaye de me reconstruire....

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